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des aventures....

4 janvier 2014

papillons nocturnes

Tiens une page blanche dans la nuit noire.

Peut être préféreriez vous que je vous dise un drap blanc !! Plus poètique ; on le tend entre deux baobabs et viennent y danser en ombres chinoises tous ces rêves, comme les papillons attirés par la lumière dans la nuit noire  de nos délires.

Le spectacle est fascinant. La vie se transforme en un ballet d’elfes où plus rien d’autre que l’attrait de la lumière et de la vie n’existe.

 

31 decemb 036

Oubliées les Dames Vérités et Réalités . Relèguées là bas au fond du bal, assises le dos bien droit sur leur chaise, genoux serrés, drapées dans une certitude qui refuse de laisser même la nuit entrevoir une épaule!!

Plus au fond encore, là bas dans l’ombre, parce qu’elles ne supportent plus ni la lumière ni la gaiété on retrouve quelques Dames Frustrées, l’amertume au coin de cette bouche devenue si mince qu’elle n’a laissé qu’une fine cicatrice de ce qui furent des lèvres goulues avides de mordre la  vie et ne rencontrèrent que l’envie et le vide.

Mais revenons à la lumière ou virvoltent nos petits papillons et régalons nous de ce spectacle. Qu’il est enivrant et vivant de s’y laisser entrainer.

Dame Rêves mènera la danse, puis s’envolant dans un magique rayon de lune, elle s’y bercera la nuit durant.

Au petit matin  lorsque le jour se lèvera, le froid viendra les surprendre et bien vite nos petits papillons iront se peletonner sous une couette qui leur rappelera la douceur des nuages

Puis quand le grand astre soleil apparaitra, alors ils étireront leur ailes a sa chaleur, et souriront en se disant que quoi de plus sympathique que d’aller jouer une partie de croquet avec Dame Vérité et Dame Réalité en laissant Dame Rêve se reposer.

Et pourquoi pas ne pas inviter Dame Frustrée des fois qu’elles arriveraient a lui faire changer d’idées…. !!!!

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7 octobre 2013

Fait divers

Fin de journée… et anniv de Codou

Me voila, un peu calmée mais je n’ai pas été zen dans mon casque de toute la journée. Je ne lui ai pas adressé la parole depuis son retour saine et sauve à la maison.. Son père étant sorti, elle a prit à son tour la poudre d’escampette, sans en avertir qui que ce soit de la maison, bien entendu à son habitude, deux fois en moins de 10 jours, ça faisait déjà une de trop, mais 2.….) pour ne réapparaitre que sur le coups des minuit bien passés.

Ce matin elle avait 39° de fièvre, Ida a du lui donner un comprimé pour la lui faire tomber.

Et pendant que moi tranquillement installée sur la petite terrasse d’en bas avec un fond de reggae « peace and love », la haut la fiesta anniv bat son plein. La terrasse en est limite trop petite.

La linguere est belle comme un ptit cœur dans ses habits neufs cadeau d’Annette rapporté de France et la fête est belle.
Vive ses 12ans, bravo, je suis contente que la fête soit réussie, merci a Fathioune et sa sœur Mamy qui se sont chargées de tout, même de mettre de l’ambiance. Il faut dire que ce sont aussi les 5ans de mariage de Max et Fathioune.

Je suis montée prendre 2/3 fotos et bien vite redescendu. Il est inconcevable dans mon cerveau et dans mon cœur que je fasse la fête avec elle après comment elle a agi hier soir. Donc je vais continuer a l’ignorer une paire de jours. Non que je boude, mais je joue la carte « ignorance totale » . Ce qu’elle a fait hier nuit est trop dangereux et si elle n’en prend pas conscience à 12ans, comment ça se passera quand elle aura 16ans ??? Elle sera incontrôlable et à la merci de tous les prédateurs dont ce monde est pourri
Elle m’aime bien je le sais. Je pense - surtout j’espère - que quelques jours de cette carte vont la faire réfléchir et que ça lui servira de leçon.

J’ai pleuré à la Douma, suis allée au cimetière sur la tombe de mère Warja implorer son aide. C’est une jeune plante qu’il faut aider a pousser droit et je m’en sens quand même quelque part fortement impliquée coté responsabilité.

Suis rentrée et suis allée voir Papa Jahdre, je lui ai pris la main et lui ai dit que mère Warja me manquait de trop, que jamais je n’arriverais à éduquer sa petite fille comme elle aurait su le faire. Il m’a dit comme a son habitude « Dieu est grand », a serré ma main et hoché de la tête en souriant.
Me suis sentie moins abandonnée des cieux.

Après le déjeuner, où elle n’a pas pointé son nez, Ida a repris sa température et consaté qu’elle était redevenue normale.

La fête est belle, c’est beau, c’est bien. Elle a 12ans ce n’est pas rien pour une petite grande personne.
Je ne saurais que lui souhaiter beaucoup de fiestas d’anniv, avec beaucoup de copines autour, Inch Allah. Dieu est grand, c’est vrai, m’enfin faut peut être quand même lui filer un coups de main……

2013-10-04 21

2 septembre 2013

Ma chère Yassine

Ne vous est-il jamais arrivé de connaitre quelqu’un sans que pour autant vous n’en soyez proche ni qu’il y ai quoi que ce soit de commun entre vos 2 mondes mais avec qui pourtant vous vous sentiez lié d’une façon indéfinissable ???
Et voici qu’au retour d’une magnifique journée de pur bonheur a glander sous un cocotier au bord d’une piscine cette personne que vous avez vu 2 jours auparavant et quitté avec un devenu habituel «  a la semaine prochaine, Inch Allah » on vous annonce son décès.

Yassine, ma bonne amie de mosquée comme je l’appelle, nous avait quitté. On avait envoyé un gosse m’en prévenir. Cette femme si pieuse ne me garderait plus une place a sa droite chaque vendredi. J’allais devoir affronter ne plus l’y voir.
Je n’arrivais pas a y croire. Et je me mis a tourner/virer, faisant le tour de la maison, allant de la cour a ma chambre, de ma chambre à la cour, comme si cela allait changer la réalité des choses !!
Mon égoîsme de mortelle m’infligeait une réelle souffrance que j’essayais d’atténuer en me disant que tel était son destin et qu’elle devait reposer en paix tant elle avait le cœur pur et sa croyance forte.
Cette femme a coté de qui j’avais tant de plaisir a prier ne serait plus a mes cotés pour partager ma foi, ni m’accompagner dans mon apprentissage des rites de cette religion a laquelle je venais de me convertir. Son sourire quand elle m’avait vu la première fois à l’entrée de la partie réservée aux femmes. Elle s’était poussée et m‘avait fait une place a sa droite. Le lendemain une de ses nièces était venue me porter un joli boubou blanc accompagné de son pagne « pour que je sois a l’aise dans mes vêtements quand je voudrais prier » m’a-t-elle fait dire. Adorable Yassine.
…..
Impuissante devant cette nouvelle, le cœur battant la chamade sans que je puisse l’arrêter, et, malgré l’heure un peu tardive, je décidais d’appeler Hass l’électricien de la maison qui habite le même quartier qu’elle. Lui saurait m’expliquer ce qui était arrivé.

Hass , mon ami, qui a tant de mal a parler aussi vite que sa pensée
- «  Ma ma tante, son son m maari « 
- « Oh non Hass, pas les 2, ne me dis pas que son mari aussi »
- «  N non m ma tante, p pa elle, c c’est son ma-mari qui est mort »

Et je compris alors que le petit venu annoncer la nouvelle s’était trompé de mort.
Honte a moi de reconnaitre que ça me rendit légère et joyeuse sur le champs Je riais et je pleurais à la fois, en demandant pardon de ressentir un tel soulagement, compatissant en même temps à la peine de cette femme qui venait de perdre son mari et souhaitant que la terre soit légère a cet homme qui venait de la quitter.

On dit ici que lorsque l’on « fait mourir ainsi une personne » on lui prolonge la vie.
Durant 4 mois et 10 jours elle ne sortira pas de chez elle. J’ai plaisir a y passer avant d’aller à la mosquée lui porter quelque friandise ou un ptit billet, non pour elle, oh elle refuserait, mais pour notre caisse de la mosquée, notre toit prend l’eau.


Vraiment je l’ai crue décédée et j’en ai eu mal comme jamais je n’aurais pensé. Nous sommes sœurs et égales dans notre foi,; Elle et moi vivons chacune dans notre monde mais notre planète est la même et notre foi sincère.

Alkhamdoulillah Rabbil Alamine

13 août 2013

Coque de noix et pénélope

Une coque de noix livrée a elle-même depuis sa naissance, voguait tant bien que mal quand après avoir essuyé maintes tempêtes elle commença a lâcher la barre, et se mit a surfer sur une mer appelée internet et non moins houleuse
Un jour elle se laissa aller a un jeu qu’elle n’avait jamais pratiqué. Pourquoi ce marin croisa-t-il sa route ce jour là et pourquoi le suivit-elle alors qu’elle éconduisait la terre entière, seul Dieu le sait.
Qu’avait-il de plus que les autres pour qu’elle lui fasse confiance?
Ils programmèrent une échappée dans un endroit qu’elle mourait d’envie de voir de ses propres yeux; le rencontra a Dakar, ne le trouva ni beau ni moche, fut a l’aise de suite a son contact et au regard de ses yeux sans pour autant que son corps réagisse.
Elle commença a avoir envie de lui à la gare routière de Mbour. La saison des pluies touchait à sa fin. Aller a Djiffer était encore toute une épopée, les routes étant plus que mauvaises. Mais il gèra, débrouilla, trancha, et elle se senti bien, sa cuisse collée contre la sienne dans cette camionnette cahotante , serrés comme des sardines, bringuebalés les uns sur les autres au gré des nids de poule et des mares laissées par les dernières averses..
Ces journées furent comme un rêve devenu réalité, son sourire dans les yeux. C’était un homme de la mer, la coque de noix se retrouva en eaux calmes, ce marin ne pouvait que la mener a bon port.
Marin il était, marin il l’a prévint lui reposant le cul sur sa valise devant l’aéroport; aventure, pas d’attache, pas de promesses, Inch Allah.
Malgré cela, de coque de noix elle devint Pénélope, et puis elle le resta. Un jour ils se quittèrent, voguant chacun de son coté. Elle avait du mal à ne pas laisser ses pensées voguer vers lui, essaya de l’oublier. Peut être y serait-elle arrivée si un soir elle n’avait eu l’irrésistible idée de retourner sur ce site là où il l’avait prise dans ses filets. Destin? Comme l’expliquer autrement; elle n’avait pas en tête de l’y croiser ni encore moins de répondre a quelque avance que ce soit.
C’est ainsi qu’il la retrouva et qu’elle en sauta de joie.
Ils se retrouvèrent au Sénégal. Il lui fit voir un port magique, un endroit où elle aurait aimé mettre son bateau en cale sèche, un endroit pour y couler de vieux jours tranquilles sous le regard de ces yeux doux veillant sur elle….
Elle détricota des nuits durant la Pénélope quand elle comprit que son beau matelot en aidait d’autres a voguer, mais ainsi va la vie, il n’était pas sa propriété même si elle se considérait la sienne.
Il devint le phare de sa vie de brouillard et d’errances.
Les années passèrent et Pénélope elle demeura. C’était son marin, son compagnon, celui qui lui faisait battre le cœur et les tempes quand elle entend ait sa voix, celui qu’elle ne pouvait s’empêcher d’attendre.
Il était ambitieux et opiniâtre, elle accepta de rester dans l’ombre pour le soutenir et l’épauler. Elle était fière de lui; il accédait aux postes convoités. Mais plus il devenait ce qu’il avait désiré, moins il avait de temps pour penser à sa Pénélope.
Oh il n’avait jamais rien promis, rien ne pouvait lui être reproché .
Elle lui trouvait mille excuses.
Qu’a cela ne tienne se disait-elle, lorsque je reviendrai et serai là en permanence il aura plus de temps pour s’organiser. La séparation géographique estompée tout serait plus facile…
Alors s’installèrent la douleur et la frustration .
Elle s’était convertie non par amour pour lui mais pour Allah qui l’avait toujours protégée et qu’elle voulait remercier. Journée oh combien importante mais il ne se déplaça pas.
Quand elle lui dit combien elle serait comblée de voir cette relation devenir respectable et voulu parler projets il la remis a sa place sans même se rendre compte qu’en agissant ainsi il la condamnait a l’enfer. Comment elle eu mal quand il se moqua d’elle. Si mal qu’elle dut prendre beaucoup de recul pour le cacher , elle détestait les disputes.
Ainsi passèrent encore les mois.
Le travail acharné ne laissa même plus le temps aux petits bonsoirs , comment tu vas . Les promesses de ces quelques jours de repos bien mérités restèrent des rêves inachevés.
Elle restait seule face a une réponse qui n’arrivait pas. Qui n’arriverait plus.
N’y avait-il aucun temps, aucune place dans la vie de ce marin pour la coque de noix qu’elle était. Est-ce qu’il l’aimait seulement? De cet amour de vieux compagnons de route et de complicité qui paraissait pourtant si flagrant et dont elle rêvait tant. Vrai qu’ils n’avaient même plus l’ombre d’un projet en commun. En avaient-t-ils seulement eu?
Elle se mit a douter, un homme aimant ne comporte pas ainsi commença-t-elle à s’interroger.
Bien que se sentant soudainement inexistante, sale et inutile elle n’en devint pas amère mais se regarda bien en face, les yeux au fond de la réalité et refusa de perdre son temps en questions et mauvaises pensées.
Oh elle ne douta jamais un instant de sa sympathie pour ce qu’elle avait représenté a ses cotés avant qu’il en arrive là où il était; ni de sa sincérité a ne pas se rendre compte de comment elle pouvait ressentir un tel abandon. Jamais elle ne lui fit aucun reproche ni ne lui fera. Mais elle dut se réveiller de ce rêve d’amour devenu si douloureusement éloigné alors qu’il était si près.
Alors elle cessa de souffrir et d’attendre. Son marin pouvait voguer sur ses mers, elle avait été jusqu’au bout de sa mission. Il n’avait plus besoin d’elle, et non plus ne lui apporterait jamais ce dont elle avait toute sa vie rêvé.
Ainsi était son destin, Dieu n’avait pas choisi pour elle ce compagnon. Elle aurait du le comprendre depuis longtemps, jamais il ne lui avait rien promis. Qu’elle s’en prenne à elle-même.
Une fois le coffret aux trésors refermé et la clé jetée à la mer, elle se senti soudainement plus libre, vivante et accepta son destin parce qu’il devait en être ainsi.
Elle n’avait pas été mère, avait connu mille amants, vécu mille aventures, souffert des mots et des maux les plus durs , courant inlassablement vers le partage, la communion, la tendresse.
Était-ce là sa punition pour toujours avoir confondu Angleterre et pommes de terres comme disait si bien son frère et ami.
Qu’il en soit ainsi, la vie était devant, elle allait porter tête haute cette solitude qui l‘attendait, ce corps qui n’existerait désormais plus que pour elle puisque tel semblait être son destin.

Quand elle eut accompli son travail de résilience elle comprit qu’elle était un handicapée de la vie et que si beaucoup d’handicapés avaient cette force en eux qui les poussait de l’avant , elle n’était qu’une foutue conne et n’avait en aucun cas le droit de ne pas savoir voguer seule. Il y avait tant et tant sur terre a qui bonne santé, sourire, toit et nourriture étaient refusés.

22 mars 2013

Pieds nicklés

histoire d'oiseaux 029 

Hier j’ai commencé a changer mon image. J’ai mis mes pieds à la place de ma tête.
Sont sympatoches les engins. De bons potes.
Qu’est-ce qu’ils vont bien depuis qui marchent sur le sol africain !!
Finis les méchants et vilains squatteurs qui me faisaient prendre mon podologue pour le messie.
Terminés les dilemmes de chaussures au gré des vents, des flaques d’eau ou des goudrons dégoulinant.
Oublié l’insoluble drame de la chaussette dépareillée, subitement devenue veuve fortement aidée dans ce fait par une machine à laver à la funeste réputation et cause de tant de séparations.
Répudié le vernis à ongles qu’on leur mettait pour leur donner un ti air de fête, déjà qu’ils avaient l’air moroses avec tous ces soucis !! Maintenant ils savourent le henné qui est bien plus naturel et qui leur va si bien.
Quel plaisir de les voir heureux, libres, débarrassés de tous ces mots qui les tenaient enchaînés : pied a terre, casse-pied, pied de nez, pied au cul, ce dernier étant le plus redouté pour en avoir beaucoup trop abusé.
Bref, et comme vous pourrez le constater, z’ont bonne mine comme aurait dit ma grand-mère. Ils ont enfin trouvé un sol à leur convenance, découvert le plaisir de la marche à pied, la douceur du sable propre à la place du cuir de la semelle. Que du bonheur.
Mais attention, respect. Jamais je ne quitte d’un œil où je les mets, les bichonne. Lavés, brossés, massés au beurre de karité, habillés au henné m’en sont tellement reconnaissants que
Tout cela faisant,
Ce qui bloquait mon gros norteil, lui là celui du pied gauche (que le chirurgien il m’avait dit qu’opération et 3 mois sans bouger en plus de douloureux) a l’extrême gentillesse de stopper. Bon il garde son ptit air collé au copain d’a coté, mais vla qu’il se remet a bouger !!!!!!!!!!!!!!

 

Et c'est ainsi que, fort reconnaissante aux miens de me supporter, désormais auront leur place içi !!

 

 

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20 mars 2013

Non ce n'est pas le miroir aux alouettes....

                             Depuis que nous avons pendouillé ce miroir au mur de la terrasse il intrigue les oiseaux. Chaque matin il en vient un ou deux s'y percher et se regarder....
histoire d'oiseaux 008

 

 

Généralement ils s'envolent dès que je sors de ma chambre, et jamais encore je n'avais eu le plaisir de prendre mon petit déjeuner en leur compagnie.

histoire d'oiseaux 009

 

 

Ce matin, ils sont arrivé a deux, visiblement un jeune et un adulte, ce dernier allant et venant, comme surveillant le minot à qui il venait de faire découvrir la magie du miroir. le laissant faire ses conneries  sans l'en empêcher non plus.

histoire d'oiseaux 032

 

M'ont fait partager un grand moment cacquetant un maximum entre eux, comme s'ils se parlaient, autant le grand que le petit.

Ah le petit !!! quel spectacle que de le voir se regarder, se retourner, tourner, ressayer, re-regarder !! 

Tellement absorbé par cette découverte, il n'a même pas eu peur de ma présence, et m'a laissé savourer le spectacle, prendre mon thé, le photographier, le filmer même.

L'aventure est de chaque instant.

Tout comme la mésaventure. Pour la petite histoire, après ce délicieux moment matinal j'ai pris un malencontreux méga gnon dans l'arcade sourcillère droite - dans un commerce d'un client un tant soit plus gesticulant si pris dans sa dicussion qu'il ne m'avait pas vue, le pauvre - que j'en ai vu 36 chandelles, les lunettes valdingant et la nénette tibutante 5 bonnes minutes !! 

Alkhamdoulillah, pas de dégats, ni casse, ni oeil au beurre noir, même pas un mal au crâne. m'enfin ça m'a bien sonné !!!!! Comme j'ai dit à Fathioune lorsque je suis rentrée du marché et lui relatait l'histoire " Je plains les femmes battues, pitaingggggg qu'est ce que ça doit être !!!! "

 

 

 

 

19 mars 2013

Une jolie fleur dans une peau de vache...

 

Les españols ont un trop beau dicton "En cada familia cuecen habas", ce qui revient a dire que toutes les familles mangent à la même marmite.

le BB 006

le BB 018

le BB 029Ce que je vis au quotidien n'est ni plus ni moins que ce que vit chaque famille, quelque soit la partie du globe où elle se trouve, avec ses bonheurs, ses tristesses, ses personnalités et caractères différents, ses disputes, son quotidien et ses aleas de la vie.

le BB 030Bref 

le BB 038Je voulais une famille. Oh, j'en avais bien une de sang, et une autre d'amitié réelle, mais nan, j'en voulais une où je me sentirais partie prenante, intégrée, un maillon.

Eh bien voila. Je suis servie. Voeux exhaucés. Fallait pas que je passe ma vie a en rêver et savoure au contraire combien étaient grandes ma quiètude et ma liberté, donc bien malvenue je serais aujourd'hui de venir brailler sur quoi que ce soit. M'enfin quelque part, en toute honneteté, je me demande si je ne serais pas tout au fond de moi même un brin masochiste !!

Après la ptite enfance "période intégration" me vla entrant dans celle de l'adolescence "la vraie face cachée du monde" !! Parait que le fait d'être musulmane doit me renforcer et me donner certitude que seul le bien engendre le bien. C'est ce que me dit mon frère Max pour me remonter le moral quand il me voit abattue par certaines circonstances, ou agissements qui me démontent par leur manque de loyauté, donc de coeur et d'âme.

Le plus grave étant que j'ai "pitié" d'eux au sens sénégalais du terme, parce qu'au fond de moi même j'ai toujours été convaincue que tout a son pendant dans la vie, le bon comme le mauvais..............

5 mars 2013

Du pur bonheur

012My nice and beautiful flower !!!

Que je surveille depuis l'apparition du bourgeon, au coeur de la plante.

 

022Un matin de la semaine dernière il s'est mis a grandir comme font les amaryllis; en haut d'une tige

 

042Non ça n'en prenait plus l'allure.

 

048Ce soir, profitant que j'avais le dos tourné, elle a enfanté de cette magnifique fleur aérienne au possible

 

046Déja très envie de me réveiller demain matin. je crois que ce n'est que la première fleur..

 

5 mars 2013

Patinages peu artistiques

 

Sur la glace, pourtant des fois j’en ai apprécié le spectacle. L’élégance, les courbes.
En parlant de courbes, les miennes trop généreuses pour mon âge me firent avoir la grâce et l’agilité d’un éléphant, ce qui fait, en dehors du froid qui me gelait, que je fus une piètre patineuse; plus souvent sur le cul que sur ses patins.
Patiner dans la choucroute? Ah la belle expérience que ces années passées du coté de Troyes, vers l’est, là où on cultive des choux que l’on transforme en choucroute. Brienne le Château, son château, ses souvenirs de Napoleon qui y aurait dormi (z’ont bien dû laver les draps depuis le temps nan?) et sa fête de la choucroute. Tout un poème, trop long a raconter ce soir. Une de mes vies comme je dis.
Définitivement pas douée pour le patinage.
En relativement bonne mauvaise perdante me vla reconvertie dans le « questionnement » .
Pas spécialement mieux. Y’en a qui prennent mots croisés, scrabble, tiens des chiffres et des lettres ou question pour un champion comme mon tonton et ma tantine, nan, moi j’ai choisi questionnement.
Ah le beau sport cérébral que voili. Vaste étendue, y’a de quoi et du chemin.
Quand j’m’y mets j’excelle . Comme par exemple je ne comprendrai jamais qu’avec les heures d’ensoleillement, les histoires de pétrole, énergies etc, et depuis les lustres qu’ils existent, pourquoi les panneaux solaires n’ont-il pas encore envahi l’Afrique.
En voila un beau questionnement !!
Y’a juste un truc qui commence a me chagriner légèrement, comme l’incompréhension la plus totale.
Plus je capte et de moins en moins je comprend. Surtout évidemment en ce qui concerne le comportement du genre humain, mes chers congénères.
D’autres fois j’arrive a une telle compréhension et claire vision de la chose que l’impuissance où je me trouve de la changer ou contrôler est d’une violence a s’en faire péter les neurones.
Le pire étant que ce n’est pas pour moi qui souffre, n’étant qu’humaine, mais pour ce demain et ces générations de bébés , et cette nature, et ces ordures qui s’accumulent, et ces gens qui se tapent sur la gueule sans arrêt, et ce si beau campement de Gandiol que la mer vient définivement d’engloutir, élargissant ainsi l’embouchure du fleuve et créant des dégâts considérables sur toute la rive en plus. Les cultures sont foutues, l’eau salée a tout envahi. Tout ça parce qu’ils y a quelques années un malin a cru bon de faire une toute petit brèche entre mer et fleuve, soit disant pour soulager le fleuve en cas de crue.
Y’a de quoi s’y vautrer dans le sport du questionnement !!!!!!!!! Pas le temps de m’ennuyer.
Mes mains elles, commencent a s’ennuyer. Faire pousser 4 pieds de tomates et regarder chaque matin la fleur de ma plante verte ça commence a sérieusement leur donner des fourmillements. Sais pas. J’ai bien fait un chti mobile avec des coquillages de Gandiol mais ça n’a fait que me mettre en appétit !!

22 février 2013

Pages noires des nuits blanches

Musique de fond : Peace in time of war s’intitule le cd des S O J A . je les avais découvert au Boudu; j’avais adhéré a leur riddim reggae et à leur discours peaceful et m’étais même payée leur cd Babylon.

Lieux : ma bulle à la Corniche (c’est le nom du quartier)

Personnages : 2, Moi-même et Moi-même. Non ne sont pas siamois, ni même jumeaux.

Acte I
Moi-même est privée depuis 4/5 jours de son joujou préféré, sa connection internet, de nouvelles de son Doudou depuis presque un mois et attend du courrier posté il y a un mois....

Plouf, plus de jeux, de fesse de bouc pour voir ce que deviennent les coupins là bas au loin, plus de ptite ferme pour faire pousser ses bestioles, plus de cordon ombilical avec le grand monde……
Oh y’a bien le cyber mais juste une heure entre les 2 prières; pas comme avoir son bb allumé dans sa bulle a 2h du mat si on en a envie !!!

Sevrage raide et sec. à poil. qui redonne au temps toute sa dimension renvoyant Mêmoi (c’est plus court et puis proche du bêlant mouton) a l’horrible vide qui se présente soudainement comme un gouffre aspirant vers son fond noir.
De plus avant elle avait des réactions d’occidentale pressée habituée a tout avoir tout de suite, et surtout que ça fonctionne hein. La colère, puis la rogne, puis la mauvaise humeur, et j’en passe…
Après six mois de prières et d’immersion sénégalaise, la voici paisiblement regardant quelques films, écoutant de la musique, s’enduisant le corps de karité, et, sournoisement de nouveau attirée par la page blanche des nuits noires.

Entre en scène Moi-même, vêtu du même pardessus « qui suis-je, que fous-je » tellement bourlingué qu’on commence enfin a voir le jour a travers.

Mêmoi est assise devant son PC ouvert sur une page blanche. Les lunettes à la main, elle se balance avec la musique des gars de S O J A savourant ce magnifique et splendide presque carré d’un blanc plus blanc que celui de la mère Denis.
- C’est malin d’être aussi conne, regardes le résultat. Si tu veux te répandre vas te vautrer dans ton plumard, ou retournes dans le ventre de ta mère.
- Tiens l’hypnose pour recommencer à la source et voir d’où viennent les dégâts, ce ne serait pas une mauvaise idée répond Mêmoi

Moi-même se penche sur son épaule, on le voit scruter ce blanc qui fait mal aux yeux.
- Je vois que c’est le beau bordel là dedans !! Tu ne vas tout de même pas pourrir cette page avec tes élucubrations; comme les appelait déjà ta mère lorsque tu en balançais 4 pages de la hauteur de tes 15 ans enrubannés de « qui suis-je que fous-je et dans dans étage erre??

Mêmoi prend le temps de se rouler une cigarette; ça l’inspire pour réfléchir à sa réponse qu’elle dit toujours quand elle se sent le nez bien profond dans sa merde et n’a pas d’autre choix que de reconnaitre son impuissance aux vieux démons.
- Bon d’accord, j’ai perdu, et alors ????

-Non-non ma vieille, il n’est pas question de perdre ou de gagner, il s’agit surtout de ton manque de réalisme qui te fait toujours voir la vie différemment et prendre tes désirs pour des réalités.
T’es de mauvaise foi en plus. Depuis le temps tu devrais savoir que c'est comme ça la vie.

Mêmoi arrêtra - t - elle de bêler pour des « détails » alors qu’elle est en bonne santé, dans un bled du tonnerre de beautiful sous un climat a faire rêver les plus frileux , tout ça uniquement parce qu’elle manque et a toujours manqué de marques d’affection et d’amour ??????
Dans un prochain acte peut être.

 

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